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La naissance d’une mission scientifique spatiale

News flash intro
En 2021, l’ESA a lancé un appel pour de nouvelles missions scientifiques spatiales. Ceci est très important car la moisson scientifique qui sera recueillie à l’aide de ces missions nourrira une nouvelle génération de chercheurs. L’IASB est impliqué dans 2 missions sur les 5 qui ont été présélectionnées, Plasma Observatory et M-MATISSE. L’ESA examinera ces candidatures plus en détails dans un futur proche.
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  • Plasma Observatory propose une constellation de plusieurs satellites afin d’étudier la magnétosphère de la Terre.
  • M-MATISSE a pour but d’observer les effets du vent solaire sur la magnétosphère et l’ionosphère de Mars.

 

L’appel de l’ESA-Science en 2021

En décembre 2021, l’ESA a lancé un appel pour de nouvelles missions scientifiques : une « mission rapide et petite» (F2 dans le vocabulaire de l’ESA) et une « mission de classe moyenne » (M7 pour l’ESA), pour être lancées respectivement en 2031 et 2037. Cet appel nous offre l’occasion de proposer des missions spatiales dont la moisson scientifique nourrira une nouvelle génération de chercheurs.

Créativité et persévérance

Proposer une nouvelle mission spatiale demande une grande créativité, mais également beaucoup de persévérance afin de gérer tous les petits détails de fonctionnement du programme scientifique de l'ESA. Il faut se pencher sur les problèmes les plus pertinents de la physique spatiale, de l'exploration planétaire, ou de l'astronomie.

Il est crucial de bien connaître l’instrumentation qui existe déjà pour étudier ces problèmes. Il y a de nombreuses contraintes en ce qui concerne les capacités de lancement, la télémétrie, … La politique entre également en jeu. Peut-on réunir des partenaires de différents pays européens pour partager les coûts ? Cela peut aussi nécessiter un peu de créativité !

Mission candidates

  • L’IASB était partenaire dans la proposition F2 Debye, axée sur le comportement des électrons dans le vent solaire, avec une contribution sur l’instrument mesurant le vent solaire. Malheureusement, cette proposition n’a pas été sélectionnée.
  • Le projet M7 Plasma Observatory propose une constellation composée d’un satellite principal et de six satellites secondaires afin d’étudier la magnétosphère de la Terre. L’IASB est impliqué dans la construction du spectromètre de masse. Cette proposition a passé la sélection !

 

  • L’IASB était impliquée dans la proposition M7 Alfvén, dont l’objectif était d’étudier les aurores polaires, à nouveau avec une participation dans le spectromètre de masse. En dépit de sa maturité scientifique, cette proposition n’a pas été sélectionnée.
  • La proposition M7 Castalia proposait un voyage vers une comète de la ceinture principale. Nous avons été invités à rejoindre le consortium grâce à la technologie que nous avons développée et qui associe une sonde de Langmuir à un magnétomètre (collaboration avec TU Braunschweig, IRF Uppsala et LPC2E Orléans). Cette proposition n’a pas été sélectionnée.
     
  • De la même manière, l’IASB a rejoint la proposition M7 Heavy Metal, une mission vers un astéroïde de classe M supposé posséder une magnétosphère très spéciale, toujours avec l’instrument associant une sonde de Langmuir à un magnétomètre … non sélectionnée.
  • Le projet M7 M-MATISSE propose deux satellites afin d’étudier l’interaction du vent solaire et la magnétosphère et l’ionosphère de Mars, toujours avec notre capteur sonde de Langmuir/magnétomètre. Cette proposition a été convaincante puisque l’ESA l’a également sélectionnée !

 

Perspectives

L’IASB est impliqué dans 2 missions sur les 5 de la classe M qui restent candidates à l’appel de l’ESA. Les études de Phase 0 auront lieu durant la première moitié de l’année 2023. La sélection suivante sera effectuée au troisième trimestre 2023.

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Figure 1: Couvertures des propositions F2 et M7 de l’ESA dans lesquels l’IASB était impliqué.
Publication date