Destruction de l'ozone stratosphérique
La couche d’ozone stratosphérique protège la biosphère terrestre d’une grande partie du rayonnement ultraviolet émis par le soleil. Apparus au début des années 1980, deux phénomènes spectaculaires ont démontré que certaines activités humaines mettaient en danger cette protection naturelle vis-à-vis des ultraviolets :
- La destruction quasi-totale de l’ozone dans la basse stratosphère antarctique à chaque printemps (trou d'ozone),
- La destruction de 3% par décennie de la couche d’ozone à nos latitudes.
Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d'ozone
Etabli en réaction à ces découvertes alarmantes, le Protocole de Montréal réglemente depuis septembre 1987 la production et l’utilisation de nombreuses substances chimiques libérant dans la stratosphère le chlore et le brome responsables de la destruction de l’ozone.
En 1994, les Nations unies ont proclamé le 16 septembre Journée internationale pour la préservation de la couche d'ozone, en commémoration de la date de signature du protocole de Montréal.
Grâce au Protocole de Montréal bannissant les émissions des gaz les plus nocifs le monde a pu éviter la quasi-disparition de la couche d'ozone vers laquelle il s'engageait lentement mais sûrement.